Les grands procès constituent un terrain d'écriture (sachant que l'écriture peut elle-même constituer un grand procès). Pour quelle raison ? Parce que de nombreux procès (devenus de grands procès) s'articulent autour de l'écrit.
Les mots qui entourent les procès peuvent être oralement prononcés. Mais ils peuvent être également retenus sur le papier dans le cadre de procès-verbaux, de témoignages, d'interrogatoires, de réquisitoires, de plaidoiries, de sténographies... Ils peuvent être encore retenus sur le papier dans le cadre de comptes rendus, d'articles de presse, de livres d'histoire, de pétitions, d'essais, de romans.