Si les États membres de lUE se font suffisamment confiance pourquoi auraient-ils besoin dun système spécifique pour la protection des investissements internationaux entre eux ? Telle est la question au cur du présent ouvrage adapté de la thèse de doctorat défendue par lauteure à la faculté de droit de lUniversité de Genève en décembre 2020. Lorsque les relations entre les parties sont basées sur la confiance, il devient inutile dextraire le mécanisme de protection des investisseurs de lordre juridique au sein duquel un investissement est fait. Tel est le cas au sein de lordre juridique de lUE basé sur le principe de confiance mutuelle. En revanche, les relations extérieures de lUE et de ses États membres avec des États tiers en matière de protection des investissements internationaux ne sont pas doffice régies par une prémisse de confiance. Dans ce contexte, le principe de réciprocité tel quissu du droit international général sapplique.